LA PRISE DU BATON DE GOLF

LA PRISE DU BÂTON...





Bonjour à tous,


Lors d'une ronde de golf, j'ai tenté de modifier ma prise sur mon bâton de golf car je n'étais pas satisfait de mes résultats sur les tertres de départ. Résultat pitoyable... Trois Mulligan sur le même trou !!! Alors je suis revenu à ma prise initiale et je me suis rappelé que le champ de pratique était le meilleur endroit pour essayer quelque chose de nouveau sur mon jeu de base. À cette fin, je vous propose une copie, prise sur le net, d'un article de David Wright, professionnel de golf, qui enseigne les techniques de prise du bâton.
Alors voici cet article et donnez moi vos commentaires.



David Wright a été impliqué dans le domaine du golf pendant plus de 40 ans. Il a œuvré aux États-Unis, en Asie et en Australie. Il est maintenant retraité et vit en Nouvelle-Zélande.


La prise du bâton. De concert avec la prise de position et l'alignement vers l'objectif, la manière de tenir un bâton de golf est un des aspects les plus élémentaires pour atteindre un seuil raisonnable de constante réussite. Malheureusement, plusieurs tentent de jouer au golf en tenant le bâton de façon fort étrange.

Les deux erreurs les plus fréquentes sont:
(a) une torsion de la main supérieure où le dessus de la main pointe vers le menton plutôt que vers l'objectif, possiblement dans le but d'ajouter de la force, (voir Erreur fréquente 1 ci-dessous), ou;
Erreur fréquente 1

(b) la paume de la main inférieure est placée sous le bâton, possiblement dans le but mal intentionné de fouetter, ou soulever, la balle dans les airs (voir Erreur fréquente 2 ci-après).
Erreur fréquente 2


Mise en garde importante

Comme vous le savez tous aussi bien que moi, les êtres humains sont des gens d'habitude. Briser une habitude est une tâche ardue, demandez à quelqu'un essayant de cesser de fumer! Dans la vraie vie, ailleurs que dans le «cyberespace», je tente RAREMENT de corriger la prise d'un élève quelque peu expérimenté qui tient mal son bâton. La logique est que seules vos mains sont en contact avec le bâton. Toutes les sensations durant l'élan de golf sont transmises par les nerfs qui se terminent dans vos mains. 
Même face à des élèves avec de sérieux problèmes, ou des problèmes mineurs entravant le développement du joueur, je prends toujours le temps d'expliquer soigneusement pourquoi je considère qu'un changement dans la prise est nécessaire. J'essaie d'élucider à quel point le changement apparaîtra étrange et comment, à court terme, il affectera l'élan. 
La fonction d'une prise adéquate
«Pourquoi est-il si important qu'un golfeur ait une bonne prise?»  . Pour répondre correctement à cette question, il nous faut revoir ce que la prise permet de faire. En réalité, elle doit:
1.
Permettre de conserver la face du bâton en constante relation avec l'objectif puisque celle-ci n'est pas toujours dirigée vers la trajectoire durant l'élan arrière alors que le bâton et les bras se déplacent dans des axes différents.
La prise doit permettre initialement d'avoir une face de bâton bien perpendiculaire à la trajectoire, graduellement s'ouvrir pour devenir, au sommet de l'élan arrière, complètement parallèle à la ligne de visée, et, sans qu'il n'y ait aucune manipulation forcée, puis revenir en replaçant à nouveau la face du bâton bien perpendiculaire pour l'impact.
 2.
Permettre de briser et plier les poignets facilement et de manière coordonnée. 
3.
Permettre à la portion de deux mains qui est en contact avec le bâton au début de l'élan de demeurer en contact durant le décollage, la montée, la descente, l'impact et au-delà.

Vous aurez remarqué que je mentionne toujours; «Il sera difficile, voire pénible.» et non pas que l'élan ou quelque chose de similaire est «impossible».
 Permettez-moi de simplifier tout cela en disant que la fonction d'une prise adéquate est, tout simplement, de permettre à vos muscles et à vos os de se déplacer facilement, avec coordination et contrôle du bâton.

La base d'une prise adéquate
La prise sur le bâton n'est pas exactement la même pour toutes les golfeuses et golfeurs. Pourquoi? Parce que nous n'avons pas la même longueur et largeur de doigts; la même carrure et épaisseur des paumes, et ainsi de suite. Une légère nuance sera donc nécessaire de chacun. Toutefois, la majorité des professionnels s'accorderont sur une position uniforme des doigts et des mains comme base d'une prise efficace.
Imaginez le talon de votre bâton bien assis au sol derrière votre balle (notez que la position exige que le club soit ni sur le talon, ni sur le bout!) et que la face soit bien perpendiculaire à la ligne de visée, avec la tige dans un angle approprié.

Avec le dos de la main en direction de l'objectif, positionnez le bâton de sorte que le manchon repose sur les doigts, et non dans la paume, entre la base du petit doigt et l'articulation de votre index (déclencheur). Refermez ensuite les doigts sur le manchon jusqu'à ce qu'ils pressent légèrement sur la paume de votre main.
On place la main inférieure seulement après avoir mis la main du haut en place. Lorsque vient le temps de la placer, vous devez avoir l'impression de placer la main en dessous de celle qui est en place. Évitez de balancer, ou tourner, les épaules alors que vous tenterez d'atteindre la poignée avec votre main inférieure.
Encore une fois, tenez le manchon diagonalement du bout de l'index à la base de l'auriculaire (petit doigt). Approchez la main inférieure au bâton en positionnant d'abord les doigts.
Maintenant, fermez la main de façon à ce que la ligne de vie de votre paume vienne recouvrir le pouce de la main du haut. Les «V» formés par les index et les pouces de chaque main pointeront vers le haut, juste à la droite de la face du droitier ou à la gauche de celle du gaucher. 
 Chevauchement, entrelacement et baseball
Certains d'entres-vous se demandent pourquoi je suis demeuré vague alors que je décrivais la technique pour la main inférieure en disant simplement «positionnez d'abord les doigts», sans spécifiez Comment les positionner.
Voyez-vous, lorsque vient le temps d'amener la main inférieure sur le bâton, on a en fait un doigt de trop! La question est de savoir si l'auriculaire chevauchera, s'entrelacera ou reposera près de la main supérieure.
On réfère souvent à la dernière des trois façons que je viens de mentionner comme la prise «prise baseball», «pleine main» ou «dix doigts».
Toutefois, permettez-moi de faire une mise en garde. Avec cette méthode, vous risquez d'avoir chacune des mains travaillant de façon autonome plutôt qu'en une même unité coordonnée.

Avec les mains séparées, les golfeurs, même les jeunes enfants, ont tendance à trop éloigner le bâton durant l'élan arrière, et ensuite, lors de l'impact, claquent la balle avec le club lorsque la main inférieure dépasse la main supérieure. Quiconque prévoit utiliser la «prise baseball» devra demeurer vigilant pour ne pas «claquer» ainsi la balle.
  Je crois que l'avantage du chevauchement survient durant la prise de position. Une fois que la main du haut est placée correctement, elle devient une ancre. Elle demeure fixe. Ne bouge plus. La main du bas vient simplement s'ajouter. Aucun soulèvement des doigts de la main du haut n'est requis. À l'opposé, la sensation de stabilité constante est, jusqu'à un certain degré, dérangée avec la prise entrelacée, puisque la partie avant de la main doit se soulever pour permettre l'entrelacement des doigts.
Avant de poursuivre, j'aimerais partager quelques expériences d'enseignement avec vous. Dans mes classes de débutants, nous discutons et échangeons sur le bâton de golf avant de regarder comment le tenir convenablement. Une fois la main supérieure en place, je demande aux élèves d'essayer chacune des deux méthodes; chevauchement et entrelacement.
Les nouveaux golfeurs trouvent les deux prises vraiment bizarres. Leur regard me dit instantanément que leur cervelle est en train de se demander, «Comment diable pense-t-il que je vais pouvoir m'élancer en tenant le bâton de cette manière? C'est insensé!». Cette drôle de sensation est très naturelle, et si vous êtes débutant, ne prenez pas panique.
 Si nous étions honnête, c'est la sensation de force, de stabilité et de confort qui nous incite à opter pour, et à demeurer avec, une méthode plutôt qu'une autre.
Pression des mains
À mon humble avis, aucun golfeur n'a dominé l'Open britannique pendant autant d'années que le golfeur australien Peter Thomson (amateurs de Tom Watson ou Tiger Woods, ne vous ruer pas sur votre courriel!). Peter Thomson croyait qu'«une prise légère et délicate valait une tonne de muscles» .
Le renommé Sud Africain, Bobby Locke, avait l'habitude de dire, «tenez votre bâton juste assez serré pour qu'il ne vous tombe pas des mains». Aux États-Unis, le légendaire Sam Snead disait «prenez votre bâton plus délicatement qu'un couteau et une fourchette et ressentez la tête du bâton» ou encore «tenez votre bâton comme s'il s'agissait d'un petit oisillon ». Finalement, pour ne pas offenser nos amis européens, Steeve Ballesteros, «vous ne devez jamais voir les muscles de l'avant-bras se gonfler».
Le message ici, comme pour un nombre incalculable d'autres citations que nous pourrions sortir, est très clair: Tenir le bâton délicatement. Je sais, je sais, je sais. Je vous entends pratiquement demander comment délicatement est délicatement?
Comment établir que la pression de notre prise est correcte?
J'utilise normalement une analogie bien simple pour illustrer la pression requise pour tenir un bâton. Imaginez que vous venez de recevoir un tube de dentifrice neuf. Dévissez le bouchon. Tourner le tube de manière à ce que l'embout ouvert pointe vers le sol. Prenez votre prise de golf sur le tube. Votre «grip» est trop forte si le dentifrice commence à sortir!
Pourquoi la pression est-elle si importante?
Comme nous l'avons vu à nombreuses occasions, l'élan de golf requiert de plier les poignets, tourner les mains et déclencher lors et au-delà de l'impact avec le bâton bien droit. Toutes ces actions entraînent un mouvement des muscles de vos avant-bras, poignets, mains et doigts. D'accord, mais qu'est-ce que cela a à voir avec la pression de la prise?

Si la pression est adéquate, vos mains agiront correctement et vos poignets tourneront et plieront convenablement. Le bâton se positionnera correctement au sommet de l'élan arrière. La théorie veut que le poignet le plus haut plie et que le pouce se retrouve aligné avec le radius de l'avant-bras, le bris des mains est demeuré aligné avec l'avant-bras et en ligne avec le plan de descente (en passant, nous jetterons un coup d'œil sur l'élan arrière dans un prochain article). 
Si la pression de votre «grip» est trop «sévère», tous ces mouvements essentiels ne pourront être exécutés puisque vos muscles seront tendus. Vous ne serez pas en mesure d'obtenir votre vitesse maximale et déclencher adéquatement la tête du bâton au moment de l'impact.
Durant mes leçons de golf, je suis bien prudent avec mon langage. Je ne demande jamais à un élève de «frapper» un tee ou «frapper» une balle. J'évite d'utiliser le mot «frapper» puisqu'il sous-entend l'usage de la force et ce sous-entendu implique une tension. Notre subconscient se conditionne (se crispe) en prévision d'un impact. Bang! Bang! Je me méfie, donc, de demander à un joueur de «frapper» et préfère plutôt lui demander d'exécuter son élan pour envoyer la balle dans le champ de pratique.
 C'est la raison pour laquelle la pression de votre prise est si vitale. Ne la sous-estimez pas.

Assoyez-vous à la maison dans votre fauteuil favori, regardez la télé et caressez votre bâton de golf. Tenez-le délicatement. Assurez-vous que vos doigts demeure d'un beau rose. Faites la cour à votre bâton. Courtisez-le. Touchez-le délicatement comme vous le feriez avec votre dulcinée.

Bon golf, et comme je l'ai déjà mentionné, que les meilleurs coups de votre passé soient les pires de votre futur.
David
Texte original de David Wright traduit par Jacques J. Lefebvre
Comme vous l'avez lu le texte est très intéressant mais je ne suis pas certain pour le dernier chapitre... Ce n'est pas tellement mon genre de caresser mon bâton de ... golf...


A la prochaine


Christian